Comment changer de regard sur le grand âge, et le considérer comme une richesse pour nos territoires et nos organisations sociales, et non pas comme une charge, ou un synonyme de relégation ? Quand le moment est venu de se questionner sur le vieillissement, se mélangent peur de la mort, déni, crispations familiales, sentiment d’abandon, désarroi, résignation ou révolte… et parfois un manque de solutions pragmatiques à des problématiques concrètes.
La crise du Covid-19 a mis en lumière les fragilités du système de prise en charge collective du grand-âge, l’isolement des aîné·es, l’impuissance des aidant·es, et la vulnérabilité des professionnel·les qui travaillent auprès d’elle·ux. Dans ce contexte, il nous semble important de ne pas céder le pas aux réponses standardisées de la silver economy, mais de valoriser les initiatives locales, citoyennes, publiques ou privées, pour ouvrir les horizons, nourrir les imaginaires et alimenter les pratiques professionnelles.